dimanche 13 décembre 2009

Je pense être un robot,,, encore!

À chaque année, c'est la même histoire! À chaque six mois pour être plus juste... Ça part et ça revient, comme un feu sauvage sauf que je ne peux pas le voir. Je ne peux pas le voir, mais on ne peut pas dire que je ne l'entende pas! Mon problème est le suivant: j'entends de l'oreille droite comme un robot. Non pas que je sache comment entend un robot mais disons simplement que tous les sons qui me parviennent dans cette oreille semblent tout droit être sortis d'un robot! C'est comme si Wall-e me parlait... Je sais, ça peut paraitre bizarre, mais c'est vraiment l'impression que j'ai... J'ai une sensation d'oreille bouchée qui accompagne le tout. Écouter de la musique, discuter avec quelqu'un, fredonner sous la douche, le bruit de l'eau qui s'écoule dans le drain, flusher la toilette... Absolument tous les bruits sont déformés! Même la chienne qui jappe sonne comme une cacanne vide! Laissez-moi vous dire que c'est chiant comme c'est pas permis... La cause de cette situation: mon grincement de dents la nuit! Eh oui, je grince des dents... Beaucoup. Je grince des dents et je serre tellement fort ma mâchoire (parfois même éveillée!) que je cause des problèmes à mon oreille interne, derrière le tympan. Une histoire de liquide qui épaissit ou quelque chose du genre. Une copine m'a apporté un dépliant sur les plaques occlusales. Ça empêche de grincer des dents la nuits. C'est moulé à même notre empreinte dentaire et on le porte la nuit. J'ai donc pris la direction du dentiste! Il m'a conseillé de me détendre et que ça m'aiderait à ne plus grincer des dents la nuit... Comment se détendre quand on dors? Aucune idée! Bref, armée de mon nouveau joujou, je suis allée au lit. La première nuit, et je n'en garde aucun souvenir, j'ai rangé l'appareil dans son boîtier. Au petit matin, prise de panique, je le cherchais partout et croyais que je l'avais avalé! Mais je n'abandonnai pas... La deuxième nuit, et là encore je ne m'en rappelle pas, j'ai simplement jeté l'appareil sur l'oreiller à côté de la mienne (celle de mon homme!). Heureusement, il n'y avait personne d'autre que moi dans mon lit cette nuit là. La troisième nuit, mon homme est venu dormir à la maison. J'ai laissé l'appareil dans son boîtier pour la nuit de peur de le lui foutre dans le front sans m'en rendre compte durant mon sommeil... Le pauvre, s'il ne m'a pas dit au moins six fois d'arrêter de grincer des dents cette nuit là, il ne me l'a pas dit pantoute! Je porte donc l'appareil une nuit sur deux pour m'habituer et ça comment à faire la job. Je ne peux pas grincer des dents mais l'appareil n'empêche pas ma mâchoire de serrer comme un étau toute la nuit... Et le problème est là justement... Wall-e est donc de retour dans mon oreille! Èveee. Èveeeee. ÈVEEEEE!!!!!! Je me demande si je vais entendre le petit robot avec une vois d'humain si je regarde le film cet après-midi...

samedi 17 octobre 2009

Zack et son érection bloquée..

Jeudi dernier, alors que je rentrais du travail, je trouvai ma soeur dans mon appartement pour la quatrième journée de suite. Elle y passe la journée pour étudier tranquille avec son chien Zack. La situation me plait bien dans la mesure où elle tient compagnie à Camille (ma chienne) alors que je suis absente. Jeudi dernier, donc, elle se trouvait chez moi et les chiens dormaient paisiblement alors que je franchissait la porte. Après l'accueil mouvementé que font ces jolies créatures à quatre pattes lorsque nous rentrons à la maison, les chiens retournèrent à leur occupation favorite: dormir! Soudain, ma soeur me dit de regarder Zack car elle le trouve bizarre... Le gros pitou est dans son coussin mouelleux et zigne dans le vide. Un situation normale vous me direz. Le problème est qu'il semblait incapable d'arrêter. Il se faisait aller les hanches comme une danseuse de baladi sur le crack. Je me suis dit qu'il suffisait qu'il finnisse ce qu'il avait commencé et que tout rentrerais dans lordre, mais je me suis souvenue qu'il était castré!!! Impossible pour Zack d'aboutir. Il fini par cesser de gigoter mais sa giga, méga, monstrueuse et incroyablement énorme érection est toujours là! La pauvre créature fixe bêtement le mur avec un air d'impuissance dans les yeux... Incapable de marcher, c'est à peine s'il peut tourner la tête. Ma soeur et moi-même commencons à nous poser sérieusement des questions. C'est tellement gros et enflé, que la situation semble vraiment anormale. Jamais, selon ma soeur, l'organe de Zack n'a eu cette allure. On commence même à voir 2 énormes bosses là où se trouvaient ses couilles jadis. Il n'en fallait pas plus pour que la panique s'instale. Soeurette appelle le véto... Elle lui explique la situation particulière dans laquelle se trouve son chien et la vérérinaire en vient à la conclusion qu'il est bloqué! Son cerveau de mâle croit qu'il se trouve dans une femelle et à moins d'éjaculer, il risque de rester coincé dans cette position indéfiniement... Selon le génie au bout du fil, il faut aller dans une clinique vétérinaire qui n'est pas la sienne, à l'autre bout de la ville, pour faire dilater ses vaisseaux sanguins avec un appareil prévu à cet effet... Véro s'organise et le chien fixe toujours le mur. Soudain, mon papa, cet homme capable de débosseler une valise de char avec un siphon à toilette et d'enregistrer une conversation téléphonique sur un magnétoscope, propose d'appliquer une serviette d'eau froide sur l'organe au bord de l'explosion de Zack en nous racontant une histoire à propos d'un vieux boeuf, quand il était petit garçon en Gaspésie... En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, un de mes linge à vaisselle se retrouve entre les pattes d'un Zack qui n'y comprend plus rien... Et ça fonctionne!!!! Le chien est redevenu la créature stérile qu'il était avant, et ma soeur s'est ainsi évité une visite complètement innutile chez le vétérinaire... et une facture salée!

samedi 20 juin 2009

Comment virer de bord un innocent sous la pluie.

-Mercredi dernier, 16h05, seule à l'arrêt d'autobus coin Beaubien et L'Assomption. Pluie battante mais heureusement les parapluies existent. J'attends le bus patiemment. Un gars s'approche, dans la jeune vingtaine, la barbe rasée comme un clown (genre les rappeurs, avec des motifs fuckés même pas beaux.), fait mine de regarder l'horaire du bus et me jette un coup d'oeil. Il porte une casquette, est bien mis de sa personne et exhibe une multitude de blingbling autours du cou. Un Yo. Je me dis qu'il fait pitié parce qu'il n'a pas de parapluie et qu'il pleut vraiment fort. C'est peut-être la loi vestimentaire des Yo qui interdit d'avoir un parapluie quand il pleut que je me dis. En passant devant moi pour aller se mettre en file (il n'y a que nous deux... Est-ce que je peux appeler ça une file?) il se penche sous mon parapluie et vient troubler ma confortable bulle d'un "Saluuut..." avec un ton d'innocent qui en dit long. Aussitôt je lève les yeux au ciel. Sa salutation est agressante et n'a rien à faire sous mon parapluie. Je le dévisage et lui répond à mon tour avec l'air le plus bête possible. Je ne veux pas être mal polie mais je me dis que si j'ai l'air d'une frustrée, il va peut-être me foutre la paix. Je veux surtout éviter de me faire importuner pendant tout le trajet. Ma tentative échoue lamentablement. Il me dit " Tu fais quoi?". "Je me fais bronzer innocent!" que je me dis intérieurement. Qu'est-ce qu'il pense que je peux bien faire à l'arrêt d'autobus sous une pluie battante une mercredi à 16h00?? Je lui répond: "Ben, j'attend l'autobus!" et je regarde ailleurs. "Tu t'en vas où?" Ostie de fatiguant! Je le regarde avec des yeux qui veulent le tuer et lui répond: "J'men va chez nous pis ça m'tente pas d'parler ok!?" Il va certainement comprendre, je pense que je ne peux pas être plus direct que ça. " C'est où chez vous?" Ça y est, je suis en criss. " Hey, ça me tente vraiment pas de te parler là. Ok? Je m'en vais chez moi pis je veux la paix..." "Je voulais juste..." Mes yeux le poignardent, lui brisent les nez pis le balancent l'autre bord de la rue à gros coup de pied dans le derrière. "Non" "C'est juste que je..." "Non!" "Je pensais que peut-être..." "NON!!!" Le ton vient de monter d'un cran. Il commence à faire chier royalement le petit Yo. Peut-importe ce qu'il essais de me dire, je ne veux pas le savoir. C'est la dernière chose sur terre qui m'intéresse en ce moment. "Je voulais te proposer un lift c'est tout." Quoi?! Ça veut dire que le gars était en voiture, qu'il m'a vue , s'est stationné, est descendu de son char et est venu me proposer une lift! Je doute sincèrement que c'est du pur altruisme de sa part. Je ne savais pas que j'avais l'air d'une conne, d'une fille facile et/ou d'une épaisse qui va monter dans le char d'un premier inconnu qui lui propose un lift! Pendant une seconde, je me dis que je dois avoir un problème avec l'image que je projette. Il doit y avoir une faille dans mon habillement ou ma gestuelle qui lui aurait laissé croire qu'il avait une chance de m'embarquer dans son char pis de se taper une petite vite avec moi! Je passe en revue mon habillement: rien à signaler. Je réalise que le problème n'est pas moi, mais lui! Je commence à avoir un peu peur et quand j'ai peur, je contrôle très mal mon agressivité. Je lui répond avec un air méchant "Non merci, j'ai pas besoin de toi." "Tu es sûre?" "NON MERCI!!!!" Je me suis tournée face à lui et j'ai avancé d'un pas. J'ai décidé qu'au lieux de me laisser envahir, c'était moi qui allais envahir sa bulle. Se sentant attaqué (probablement) il répond: "Ok. Désolé." Et il s'en va!!! Ça a marché, il s'est poussé. Je le regarde s'éloigner pour m'assurer qu'il s'en va vraiment. Sa voiture est de l'autre côté de la rue. C'est une voiture récente de couleur... OR! J'ai pas trop compris ce qui l'a poussé à venir me voir à l'arrêt d'autobus. Si ses intentions étaient réellement honnêtes (ce dont je doute) il devrait changer de technique parce qu'il a l'air d'un obsédé sexuel et si comme je le crois, tout ce qu'il voulait c'était tirer un coup, ben je me demande dans quelle genre de société on vit pour qu'il puisse penser qu'il a des chances avec une inconnue à l'arrêt d'autobus... Ça porte à réfléchir sur le comportement des jeunes filles et jeunes garçons.

vendredi 5 juin 2009

Le village de Saint-Abécé

Il y a des ces soirées, où tout semble s’arrêter. Le vent cesse inexplicablement de souffler. La pluie s’épuise de tomber et reste emprisonnée de ses geôliers nuageux. Le ciel garde jalousement ses étoiles loin des regards. Les gens s’enferment à double tour derrière leurs portes doublement verrouillées, bien à l’abri. À l’abri de tout. Aucune alarme ne se déclenche jamais, aucun sismographe ne s’affole, aucune feuille d’aucun arbre ne vient s’échouer sur le pavé humide des rues désertes comme si même l’automne refuse de s’y éterniser. Il y a de ces villages où ces soirées monotones s’installent et se repartent jamais. Saint-Abécé était l’un d’entre eux. Ce soir-là, rien ne laissait présager que la situation puisse être différente. Rien à priori ne devait troubler l’atonie de ses villageois et le calme réconfortant de ce petit hameau paisible et dénuée de couleur qu’était Saint-Abécé. Un village à la hauteur de ses villageois, confortablement inerte, bordé au nord par un fleuve aussi noir que pollué et au sud, par une route que personne n’emprunte jamais. Une bourgade à l’abandon, courbée par la vieillesse, rugueuse, inodore, teintée de gris où rien n’est trop blanc ou trop noir et encore moins trop coloré. Déserté de toute palpitation, Saint-Abécé n’offrait à ses rares visiteurs qu’un calme relativement ennuyeux si bien qu’il y avait longtemps que ces derniers n’avait été vus dans ses rue aux maisons identiques et aux pelouses jaunies. Une population tétanisée, immobile, cachée derrière ses fenêtres camouflées de voilages épais et opaques. Tout portait à croire que cette soirée-là serait comme toutes les autres; froide, lisse, inodore…vide. Un jour d’octobre tout ce qu’il y a de plus banal. Comme à leur habitude, les citoyens avaient désertés les rues à la tombée de la nuit. Non pas que la nuit à Saint-Abécé fût dangereuse pour ses habitants, loin de là, mais simplement parce qu’il n’y avait rien à ajouter à leur routine si peu malléable. Aucun client dans les restaurants et aucun spectateur dans le théâtre délaissé par ses acteurs. Uniquement le silence. Un silence lourd et profond qui aurait vite fait d’engloutir quiconque se serait aventuré par inadvertance dans les rues désertes. Un village fantôme, habité d’êtres embaumés et figés dans le temps. Et pourtant, j’étais là, bien vivante et courant à toutes jambes dans l’ultime espoir de le rester. Ma robe de soirée bleue azur n’était plus digne d’être appelée par ce nom. Souillée de terre et de boue, ses parures en dentelle reposaient en lambeaux sur mon corps meurtri par le froid. Mon manteau, comme mes escarpins avaient disparus depuis longtemps et ma peau bleuit hurlait de douleur à défaut de ma propre voix. Aucun son ne voulait sortir de ma gorge. Je ne voyais ni où je mettais les pieds, ni où ces derniers me portaient. Je tombai sur le bitume rugueux et m’écorchai les genoux au passage. Je me relevai sans regarder derrière moi. Fuir. Mon cerveau n’avait que ce mot en tête. Il était paralysé par la peur et n’avait plus que cette fonction en service. Fuir, plus vite, plus loin et surtout ne pas me retourner… Courir le plus rapidement possible et ne m’arrêter en aucun cas même si mes poumons en feux me suppliaient de ralentir la cadence sous risque de se liquéfier dans ma cage thoracique. J’étais incapable de voir quoi que ce soit. Ma vision, brouillée par les larmes ne me laissait entrevoir que des parcelles de rues embrouillées et les faibles lueurs émanant des maisons qui défilaient à toutes vitesse. Je m’étais certainement mordue la langue car un goût de sang avait envahi ma bouche, chaud et métallique. Le sang épais coulant le long de mon œsophage empêchant l’oxygène se rejoindre mes poumons à l’agonie. Haletant et épuisé, mon cœur en ébullition était sur le point d’exploser dans ma poitrine. Je bifurquai sur une rue identique à celle que je venais de quitter. Étais-je en train de tourner en rond? Allais-je me retrouver à mon point de départ, là où la terreur avait pris toute l’espace disponible dans mes entrailles et ma chair? Il me fallait trouver de l’aide, sans quoi je m’affalerais sur le sol, à la merci de mon bourreau. Les pas de mon assaillant se rapprochaient et je sentais pratiquement son haleine fétide m'effleurer le dos. J’accélérai la cadence mais il était évident que je ne pourrais tenir encore longtemps à ce rythme. Au moindre relâchement, à la moindre faiblesse, c’était la mort assurée. Titubante et à bout de force, je me précipitai à la porte de la première demeure accessible. Une maison à la peinture jadis probablement blanche mais que des années de négligence avaient ternie et écaillée. Les fenêtres crasseuses laissaient filtrer une lumière ocre par la fente des rideaux tirés. Je m’élançai sur la sonnette comme un assoiffé sur un verre d’eau dans le désert. J’entendis retentir le carillon à l’intérieur. Le rideau s’entrouvrit brièvement pour se refermer aussitôt. Je cognai de tout mes forces sur la porte et gémissant. N’y avait-il personne d’assez humain dans cette demeure pour me venir en aide? Allait-il rester cloîtré derrière sa fenêtre à me regarder me faire tuer sans même réagir? Soudain, un mouvement derrière moi me fit tressaillir et aussi soudain qu’inattendu, un hurlement d’échappa de ma gorge. Mes cheveux en broussaille s’hérissèrent sur mon crane et une douleur fulgurante me transperça. La terreur en m’irradiant, fut incroyablement douloureuse. La porte s’ouvrit enfin. Une vieille dame à la peau flétrie et aux dents gâtées se tenait devant moi. Une cigarette à moitié consumée aux lèvres et vêtue d’un peignoir probablement aussi vieux qu’elle et sali d’une multitude de taches de gras et de restants de repas me dévisageait avec un air mauvais. «Non, mais c’est fini ce boucan?» me lança-t-elle d’une voix rauque, abîmée par de années de tabac et fort probablement d’alcool étant donnée les effluves qui me parvinrent lorsqu’elle ouvrit la bouche. «Fichez le camp de chez moi ou je vais vous donner une bonne raison de hurler, c’est moi qui vous le dit!» «Aidez moi, je vous en supplie!» furent les seuls mots que je parvins à sortir de ma bouche. «Dégagez! Et tout de suite…» Je sentis mes jambes faillir sous mon poids quand elle fit mine de refermer la porte, «Attendez, vous ne comprenez pas. Ce n’est pas ce que vous croyez … Vous devez absolument m’aider. Il est tout prêt et il va me tuer si vous ne me laissez pas entrer. Je vous en supplie madame! Ne me laissez pas dehors. Je vais mourir, croyez moi!» La porte se refermait doucement sous mon nez et je voyais mes chances de survie disparaitre. «Rien à foutre de vos histoires. Chacun ses emmerdes!» Des larmes coulaient maintenant sur mes joues en brulant mes plaies au passage. Dans un sanglot, je parvins à articuler : « Par pitié madame, ne me laissez pas ici. Je vous supplie de me laisser entrer. Je vous dédommagerai comme il se doit… Je ferai tout ce que vous voudrez, je…» «Ah ah ah ah ah !» Elle riait! Cette vieille mégère décrépie riait! J’étais à sa porte, à moitié nue par une température frisant le 2 degrés Celsius, le corps couvert d’ecchymoses, à la supplier de me sauver la vie et cette affreuse sorcière riait! Une colère sans nom envahit ma tête et ce fut d’une voix tremblotante que j’articulai : « Arrêtez de rire et aidez moi! N’avez-vous donc aucun cœur?» Sa bouche se pinça et ses lèvres blanchirent sous la pression. « Et qu’est-ce que vous fuyez au juste mademoiselle l’hystérique?» «…» «Dites-le moi ou je ne vous laisse pas passer le seuil de cette porte. Je veux savoir ce qui risque de venir vous pourchasser jusqu’à l’intérieur de ma maison. En vous laissant entrer, qui sait ce que vous risquez d’attirer chez moi…» «…Un … Éh bien… euh… c’est que … Je…» « Oui?» souffla-t-elle. Je pris une grande inspiration et tout mon courage. Je redoutais qu’à mes aveux, elle refuse de me laisser entrer. Il était beaucoup trop terrifiant et il serait normal qu’elle soit terrorisée à l’idée de tomber nez à nez face à lui. « Promettez-moi de m’aider si je vous le dis!» «Je ne vous promet rien! Je suis ici chez moi et je ferai ce que bon me semblera!» Avais-je seulement d’autres choix? Je devais lui dire la vérité, aussi atroce qu’elle puisse être et je refusais de mourir toute suite. Je me lançai : «…Un écureuil.» finis-je par dire. Et elle s’écroula à mes pieds. Son cœur, dans un ultime moment de terreur avait cessé de battre. Elle venait de mourir de peur sous mes yeux. Derrière moi, j’entendis le ricanement malicieux de l’écureuil savourant sa victoire et sentis ses deux 'tites dents transpercer ma peau. Fin.

vendredi 29 mai 2009

Relaxant

J'adore cette chanson...

Papillons

Nous les connaissons tous. Ils sont présents en nous lors d'événements appréhendés tels que un exposé oral ou un dans la file d'attente pour faire un tour dans un manège particulièrement épeurant. Ils sont là quand le coup de foudre vient de frapper et que l'être tant désiré pénètre dans la même pièce que nous, que son parfum vient chatouiller nos narines de son effluve envoûtante et qu'il pose les yeux sur nous. Ils sont là lorsque les mots « Et le gagnant est...» viennent à peine d'être prononcés et que l'on espère secrètement la victoire. Ils sont aussi présents quand des bruits de pas résonnent derrière nous au tournant d'une rue sombre, quand une être cher se blesse sous nos yeux, lorsque nous sommes les témoins impuissants d'un accident, quand la plus merveilleuse des nouvelles nous arrive, quand un patron nous surprend à ne pas travailler. Quand... souvent en fait. Mais qu'en est-il quand ces mêmes papillons, conséquence de nos vives émotions, décident d'élire résidence dans notre ventre et ne veulent plus en sortir? Pour une raison que je m'explique mal, il y a une nouvelle famille de papillons qui a envahi mon corps depuis une semaine et j'ai beau tout faire pour qu'ils partent, ils sont bien encrés dans mes tripes et s'obstinent à me rendre nerveuse. J'ai bien tenté de les chasser mais il faut croire que j'en suis incapable. Simplement que d'écrire ces quelques lignes, et ils semblent de plus en plus nombreux. Un verre de vin et ils sont toujours là. Une douche bien froide et ils sont encore là. Ils me réveillent la nuit comme pour me dire « Éh! Nous ne sommes pas endormis alors réveille toi!». J'aimerais bien qu'ils partent mes papillons. Qu'ils s'envolent pour disparaître dans la nature, là où se trouve leur place. Pour que je puisse à nouveau respirer normalement. Pour que je puisse à nouveau dormir paisiblement. Pour que je puisse à nouveau espérer la visite de mes papillons pour les bonnes raison.

dimanche 22 février 2009

ALLO!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je suis de retour sur mon blog et je promet de me mettre au travail régulièrement! À bientôt!