jeudi 30 août 2007

fuckée

J'ai échappé le bouchon du pot de Advil dans la bol de toilette. J'ai mis la crème à café dans l'armoire et le café dans le frigo. J'ai oublié de mettre le savon à lessive dans la laveuse. JE PASSE UNE SUPERBE JOURNÉE!

mercredi 29 août 2007

La tête dans le cul

J'en ai marre. À tous les matins depuis que nous avons emménagés dans ce nouveau loft tout neuf, à chaque lever du soleil, sans exception, je me réveille la tête dans le cul. Y-a-tu quelqu'un qui peut m'expliquer ça? Premièrement, c'est comme si je n'avais dormi que 2 ou 3 heures et deuxièmement, j'ai la vague impression de l'avoir fait avec autour de la tête, un sac de plastique de chez Metro... Bref, j'ai encore les yeux enflés pis un mal de tête qui traîne toujours là et j'en ai marre. En plus, j'ai oublié mes lunettes de soleil chez ma soeurette et je dois aller promener Camille... Je vais faire comment avec les yeux en choux-fleur et pas de lunettes? Si ça continue, je vais défoncer le seul mur qui se trouve dans la place!!!!!!

mardi 28 août 2007

Mauvais rêve, quand tu nous tiens...

Un mauvais rêve que j'ai fait après avoir mangé du McDo... Je suis dans un camp de concentration. Il fait jour, c'est clôturé et il y a quelques buissons. Je suis en train de courir pour me cacher d'un gros bonhomme barbu et suintant. Il a un gros cigare dans la bouche et porte une camisole crasseuse qui fut jadis blanche et qui est maintenant parsemée de tâches brune et jaunes. Un buisson à ma gauche. La peu au ventre je tente de m'y camoufler mais mes jambes dépassent. Je m'égratigne le visage et les mains sur les branches et les cailloux qui parsèment le sol. Je sors de là et rampant sur le sol terreux, je cherche une autre cachette. Il un a une cabane en bois avec une arbre qui la surplombe. Je grimpe dessus pour me dissimuler dans les feuilles qui recouvrent la cabane. Ça ne fonctionne toujours pas; il y a toujours une partie de mon corps qui est à découvert et je tremble. Je manque d'air. Une main m'empoigne la cheville. Une main forte, puissante. Je suis propulsée en bas de la cabane et me cogne la tête sur le sol en tombant. La main me tire par les cheveux, me traînant sur la terre sans ménagement. On m'aligne contre un mur avec d'autres gens tout aussi terrorisés que moi. Camille, ma chienne, est soudainement dans mes bras. J'ai peur pour elle et je la tiens bien fort contre mon torse en la caressant pour la rassurer. Elle tremble aussi. Le gros bonhomme vient vers moi. Il a un gros fusil de chasse dans la main et pointe son canon sur la nuque de ma chienne. Je le supplie de l'épargner et de me tuer à la place. J'ai peur quand même pour elle. Une fois qu'il m'aura tuée, je sens qu'il va la battre à mort à coup de pieds. Il me tend le fusil et me dis que si je ne veux pas qu'il la tue, je devrai le faire moi-même. je pleure de rage et de peur. Je prend le fusil dans mes mains et à la dernière seconde, je pointe le canon vers lui et j'appuie sur la gâchette. Un clic. Il n'y a pas de balle dans le fusil. Il me frappe au visage en riant. il sort maintenant un revolver tout argenté et me dis que puisque je veux le voir mort, on va jouer à la roulette russe. Un coup pour lui, un coup pour Camille. Il met l'arme dans sa bouche. Clic. La balle n'est pas pour lui. C'est à mon tour. Je vois que le prochain coup sera le bon et au lieu viser le gros salaud, je vise Camille... Je me suis réveillée. Camille dors à côté de moi. Je la réveille et lui fait un énorme câlin. Est-ce que j'allais vraiment tuer ma chienne? Je ne sais pas...

lundi 27 août 2007

Retour à l'école

! Je suis de retour à l'école. Bon, je ne sais pas si on peut dire qu'un cours par correspondance est un retour à l'école mais je me dis que peu importe qu'on soit attablé dans une classe ou sur un divan, tant qu'on apprend quelque chose qui sera ensuite noté, ben c'est un retour à l'école. J'ai donc entrepris d'inclure à mon bulletin scolaire, déjà très léger, un cours de sciences physiques 436 nécessaire pour mon futur emploi... Dans 4 ans, quand j'aurai tout accompli, je serai thanatologue. Depuis le début de mon secondaire, la thanatologie me fascine. J'ai voulu être:
  • chirurgien,
  • urgentologue,
  • thanatologue,
  • infirmière,
  • encore thanatologue,
  • ambulancière,
  • préposée aux bénéficiaires,
  • re-thanatologue,
  • journaliste (oups),
  • au chomage ,
  • coroner,
  • et finalement thanatologue à nouveau.
En regardant le contenu de cette liste, le métier qui reviens le plus souvent est thanatologue alors allons-y pour ça! Je me suis intéressée à plein de choses sur le sujet. J'ai lu des livres sur la thanatologie, regardé bon nombre de documentaires, parcouru des articles sur la chose. J'ai adoré la série Six feet under parce que je veux faire ce métier et non l'inverse! Plein de gens pensent que je veux faire le métier de thanatologue parce que j'ai aimé la série. Je ne suis pas gothique en passant. Je ne voue pas un culte aux cadavres. Les rituels égyptiens de conservation des corps sont vraiment intéressants. Pareil pour toutes les autres cultures à travers les âges. Le fait que la mort soit rendue pratiquement taboue dans notre société m'intrigue. Dans les pays sous développés ou encore ceux en guerre, la mort est omniprésente. les gens meurent tous les jours et pas seulement de maladies. Nous sommes tellement bien en occident. Nous ne sommes pratiquement jamais confrontés à notre propre mort ou à celles des autres. Ici, nous associons le plus souvent la mort à la maladie et nous tentons par tous les moyens de la retarder, parfois au détriment de la personne. Ça donne le résultat qu'on connaît: une peur viscérale de la mort. C'est taboue la mort. Comme si en évitant le sujet, on oubliait qu'on est mortel. Nous ne sommes pas immortel, on va finir par mourir et c'est NORMAL. Bon, parfois, c'est injuste, mais vraiment injuste parce que c'est trop tôt et , désolée de le dire mais je le pense, il y en a certains sur cette terre qui devraient mourir avant les autres mais on décide pas. Nous n'avons pas de pouvoir ni de contrôle sur ça. Ça fait partie de vie, c'est une étape de plus. Le fait qu'un corps mort parle autant qu'un autre qui est vivant me rassure: il faut juste savoir l'écouter. Les légendes et histoires de l'au-delà me font croire à quelque chose, parfois ces histoires me font rire, d'autres fois elle me font une peur bleue. J'aime bien les écouter quand même. Ouais, je vais devenir thanatologue, apprendre toutes les coutumes de toutes les cultures et croyances à travers le monde sur les étapes d'exposition des défunts. Je vais les garder beaux pour quand leur amis viendront leur dire bye une dernière fois. Je vais laisser libre cour aux gens qui veulent pleurer ou rire. Je veux aider et me sentir utile dans mon travail. En ce moment, j'ai 25 ans et je suis serveuse dans un restaurant méditérannéen qui se donne ce nom car il est trop timide pour avouer qu'il est en fait un délicatessen! Dans deux mois, j'aurai 26 ans et la trentaine approche. J'aime pas être serveuse. En fait, j'aime pas me faire engueuler par un parfait inconnu qui a un bad trip parce que sa côtelette de porc est trop cuite, pas assez cuite, trop petite, trop salée, trop chère ou encore que ses patates frite sont trop graisseuses (Hey, c'est des patates frites! Si tu veux pas manger gras, prends pas des frites le cave! Va chez Fontaine santé pis fout la paix aux serveuses!). Il y aussi ces personnes qui n'ont jamais quittées les années 60 pis qui pensent que 50 cennes de pourboires c'est généreux, ceux qui pensent que leurs vie m'intéresse au plus haut point, les machos qui me répondent: " Toé, j'dirais pas non, moé!" quand je leur demande ce qu'ils veulent manger, les vieux cochons qui me caressent le coude quand je leur verse du café et qui ne se doute pas à quel points je leur éclaterais le silex bouillant sur le crâne si je pouvais, ceux qui ont des enfants et qui pensent que ce sont des rois. Quand ces parent et leur progénitures hyperactives quittent le restaurant non sans les avoir laissés courir partout en criant comme des déchaînés entre les tables et les clients exaspérés ou encore par manque de surveillance (ou simplement de conscience), les ont laissés jouer à cache-cache dans la place de sorte qu'ils surgissent de nul part et fonçant sur la seule serveuse du resto qui transporte 4 assiettes aux contenus aussi lourds que bouillants et qui fait tout pour les éviter au dernier moment, pour pas s'enfarger et s'étaler de tout son long sur le sol ou pire, de blesser le dit petit cris, ben quand cette belle famille fini par s'en aller faire suer d'autre monde, ben on retrouve leur table pleine de de Jell-O, de godets le crème écrasés sur la table, de sauce à spaghetti sur les banquettes ou les tapis et même sur les murs, de vomi sur le sol (ça m'est déjà arrivé et je comprend pas comment un parent peut oublier de le dire à la serveuse) et de serviettes en papier déchirées en centaine de petits bouts minuscules, comme des confettis après un mariage... J'aime pas mon travail! Parfois, je regarde par la fenêtre, de l'autre côté de la rue et je regarde l'édifice en me disant qu'un jour, j'y serai. En face de ma job, de l'autre côté de cette rue, il y a un salon funéraire Charles E. Rajotte. C'est bien qu'il soit là, il me rappelle ce que je veux faire vraiment dans la vie et me permet de ne pas l'oublier même avec, dans les mains, une assiette de deux-oeufs-tournés-pas-trop-cuits-mais-surtout-pas-baveux-bacon-pas -trop-cuit-mais-pas-mou-pas-de-fruits-et-plus-de-fêves-au-lard-à-la- place-et-un-extra-creton-avec-mon-pain-blanc-crouté-mais-je-ne- veux-pas-de-beurre-sur-mon-pain-voyez-vous-mademoiselle- je dois faire attention à ce que je mange! Ouais, je veux devenir thanatologue.

Que de bohneur!

Le bonheur, ça doit être ça... Je viens de passer l'un des plus beaux moments qu'il m'ait été donné d'apprécier jusqu'à maintenant. Un week-end au chalet. Un week-end à deux heures et demie de Montréal, dans la nature et le calme. Un week-end illuminé d'un feu de camp. Un week-end les pieds dans l'eau, dans la bouette, dans l'herbe et dans la terre. Un week-end les yeux tournés vers un ciel aux milliers d'étoiles. Un week-end humide de pluie et chaud de soleil. Un wee-enk parfait... Des amis que j'adore, de la bouffe à n'en plus finir, de l'alcool qu'on regrette un instant d'avoir bu mais qu'on reprend aussitôt la migraine disparue, des nuits bordées d'odeur de bois brulé et de chants d'oiseaux qui bercent le sommeil (ou qui empêchent de dormir, c'est selon), de mélodies, de chants, de rires... Les yeux de Camille... Je ne lui avais jamais vu ces yeux-là! Pas de laisse, pas de clôture. Juste le droit de se rouler dans l'herbe et dans la terre humide, de renifler à s'en brûler la truffe, de chasser les écureuils et les mouches et de veiller sur nous le soir venu. L'instant d'un week-end, elle est devenue amie avec les autres chiens... Disparue cette crainte de ses congénères! Et que dire de cette première expérience de nage... Elle sait nager ma chienne! Ses yeux. Ses yeux quand elle a compris qu'on partait, que c'était fini... Que sa vie de citadine qu'elle n'a pas choisie recommencerait bientôt. Elle a vite compris tout ça et s'est efforcée de nous montrer son désaccord en se roulant en boule, en se sauvant sur le perron en demandant la porte pour retourner à l'intérieur du chalet... Aujourd'hui, elle dort, épuisée par ce trop plein de bonheur. Quand elle ouvrira les yeux, je sais que cette petite lueur aura disparue mais que l'espoir y sera encore. Je te promet qu'on recommencera et que tu pourras à nouveau te sentir aussi libre que le week-end dernier. Un week-end au chalet... Ça doit être ça le bonheur!

vendredi 10 août 2007

J'ai touours rêvé de faire ça!

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1000!
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C'est mon côté autiste qui parle

mercredi 8 août 2007

S'évader

Mes yeux ne s'ouvrent pas. Je n'en ai aucun besoin et aucune envie d'ailleurs. J'ai de la peine à comprendre pourquoi on m'en a mis deux puisqu'ils sont inutiles. Là où je me trouve, il n'y a ni lumière, ni noirceur alors pourquoi des yeux? Cette bosse et ses deux orifices au milieu de mon visage, pourquoi est-elle là? Parfois, je joue à mettre mes minuscules doigts dans ses trous et c'est bien la seule utilité que j'y ait trouvé jusqu'à maintenant. C'était donc ici que me menait mon grand voyage! Avant d'être dans cet oeuf douillet, je me trouvais au milieu de millions de mes congénères dans un monde lointain. Le chef de la bande nous répétait sans cesse que la fin du monde allait bientôt survenir et que nous étions, tous autant que nous sommes, destinés à nager sans fin, à la recherche d'un certain oeuf pour assurer notre survie. «Nagez mes amis! Quand le grand moment arrivera, nagez jusqu'à épuisement! Malgré les embûches, ne cessez surtout pas de nager!! Votre survie en dépend. Nager et trouver l'oeuf est votre seul et unique but!». Voilà ce que nous disait avec insistance, le chef de la bande. Plusieurs convois étaient partis avant nous et aucun n'était jamais revenu de ce voyage. Un jour, la fin du monde arriva. Il y eut dabord un bruit sourd, comme un tambour qui résonnait de plus en plus fort et de plus en plus vite. Puis c'est arrivé. Une gigantesque secousse nous propulsa dans une force inimaginable à travers une réseau de canaux énormes. La chaleur qui y régnait était suffoquante et à la limite du supportable. Au bout d'un long moment à n'avoir aucun contrôle de notre direction, la poussée s'estompât. Au loin, nous entendîmes alors le chef de la bande nous crier de nager et de trouver l'oeuf. Telle une armée de petits soldat déterminés, nous nous mîmes à nager. Certains d'entre nous n'eurent pas la force de se rendre jusqu'au bout. Je croisai un nombre impressionnant de mes congénères morts d'épuisement. Pour ma part je continuai à nager. Nager et trouver l'oeuf, voilà tout ce qui m'intéressait. Je jetai un coup d'oeil derrière moi et vit que nous n'étions plus que le tiers à nager encore. Je me souviens de la course interminable à travers d'innombrables passages. À bout de force, j'allais bientôt renoncer à trouver cet oeuf dont on m'avais tant parlé quand je fonçai tête première dans un mur spongieux. Quelque peu sonné, je mis un moment à retrouver mes esprit. Je m'apprêtais à me laisser aller sur le sol et à abandonner la course quand je réalisai que je venais de trouver ce que nous cherchions tous: L'OEUF! Il était là, devant moi. Je tournai la tête pour voir combien de nous s'étaient rendu jusqu'à lui et quelle ne fut pas ma surprise de voir un deuxième oeuf! On ne m'avais jamais parlé de lui! Un des soldat se démenait pour percer la paroie et je vit sa tête pénétrer l'oeuf. Un autre tentait de passer à travers le mur du tunnel où nous nagions croyant qu'il sagissait de l'oeuf en question. Plusieurs d'entre nous étaient déjà morts d'épuisement dans l'indifférence générale. Je réalisai qu'il ne fallait plus perdre mon temps quand je vit que le soldat du deuxième oeuf avait réussi à le pénétrer. Il n'en restait qu'un et il était à moi! Je rassemblai toutes mes forces et fonçai tête première dans l'oeuf, forçant autant qu'il m'était possible pour le percer. Je sentis une faille se créer dans les tissus et je m'enfonçai quelque peu. Déjà, un autre soldat tentait de pénétrer mon oeuf. Je redoublai d'effort et ma tête s'enfonça entièrement, puis mon corps et avant que je ne le réalise moi-même, j'avais réussi! J'étais entré! J'avais mon oeuf! Je tentais de reprendre mon souffle quand un grand éclair me transperça tout entier. Je sentit mon corps bouillir et se disloquer. Jamais épreuve aussi violente ne m'avait été donné de vivre. Je ne sais plus quand exactement je perdis conscience. Tout ce que je sais, c'est que lorsque je me réveillai, je flottais au milieu d'un doux liquide. Mon corps était guéri et avait même pris une nouvelle forme. La tiédeur, le confort, la sécurité... Je me trouvais dans l'oeuf et j'y resterais pour toujours...

jeudi 2 août 2007

C'est la mode!

Hier matin, j'ai décidé de créer un blog. Pourquoi? Euh... ben...C'est que... Hum.... J'en sais trop rien finalement! Plusieurs personnes que je connais en ont un et bien que cette pratique semble devenir à la mode, (et le Seigneur De La Douche sait que je ne suis pas vraiment à la mode) je me suis dit : Pourquoi pas Ge!? Si tu as envie d'écrire parce que tu aimes ça pis que tu n'as jamais de véritables raisons pour le faire, alors pourquoi pas? Si tu as envie de partager un peu de tes angoisses avec une page qui n'est pas faite de papier mais que plein de gens peuvent voir sans trop savoir pour plusieurs qui tu es, alors pourquoi pas? Est-ce un genre d'exhibitionnisme? J'imagine, sinon je me serais juste acheté un journal que j'aurais caché dans un tiroir... Bref, lisez-moi si ça vous chante, sinon lisez autre chose! Merci et à bientôt